mercredi 6 janvier 2016

Dans un monde où la crise des valeurs mine toutes les couches de la population, plus particulièrement la jeunesse, il est de notre devoir le plus impérieux de ressusciter ces grandes valeurs de nos aïeux à la fois traditionnelles et religieuses.
Face à ce défi, l’instruction est une condition sine qua non qu’il ne faut, en aucune manière négligée. Mais ce qui est le plus dommageable est que les jeunes d’aujourd’hui se livrent à des activités qui ne rapportent que des éloges.


L’école ne fournit plus les équipements adéquats pour sauver la jeunesse des feux de la mondialisation et de la modernité. Au contraire, elle devient un terrain qui donne libre cours à toutes les dérives d’une société qui se nie elle-même. De plus, l’enseignant n’est plus  cet écran où doivent défiler tous les bienfaits du savoir moral. Mais il est devenu un marchand qui ne s’attèle qu’à faire valoir une culture dont les racines ne sont d’autres que le retour d’un impérialisme psychique et intellectuel.


L’intellectuel sénégalais fait peur. Car, vide de tout patriotisme, il est obsédé par la recherche du profit. C’est le capitalisme intellectuel. Au marché de l’intellect, l’intellectuel sénégalais y occupe une bonne place étalant ainsi sa marchandise souvent dépourvue de toute utilité. Que faire donc ?
Certes, nous sommes à la croisée des chemins, le pessimisme y est souvent d’actualité, mais l’Espoir est toujours permis tant qu’il y a ce souffle de vie. Ce souffle divin qui peut, d’un coup de baguette magique, avec la participation de tous les hommes, renverser la tendance actuelle.



Il ne s’agit pas d’accabler les gens par des sermons et discours qui, souvent, sont vides de toute cohérence ; mais il s’agit de poser des actes concrets à la fois raisonnables et raisonnés qui pourront permettre à la génération montante de restaurer les bonnes pratiques.